FFLAC

Le fonds pour le français et les langues d’Afrique Centrale (FFLAC) est un projet financé sur deux ans par l’AUF avec la participation de l’Université Omar Bongo. Il a pour objectif de mettre en ligne les travaux sur les variétés de français et les langues partenaires de notre sous-région. Au stade actuel de son développement, il compte près de 300 documents téléchargeables au format PDF. L’objectif final étant de parvenir à 500 documents accessibles suivant le principe des archives ouvertes. Il se fait en collaboration avec les universités de Dschang, Douala, Yaoundé et avec un laboratoire du CNRS (DDL, UMR 5596, Lyon, France). LCC est le porteur de ce projet.

CLHASS

Le projet « Contribution de la linguistique à l’histoire de l’Afrique subsaharienne » de DDL (UMR 5596, Lyon, CNRS) a pour objectif de faire le point sur la classification des langues négro-africaines dont la plus importante n’a pas été révisée depuis sa proposition initiale par Joseph Greenberg (1955, 1963) . Ce travail d’actualisation est nécessaire dans la mesure où un grand nombre de langues qui n’avaient pas été pris en compte dans cette classification de référence sont maintenant mieux connues. A partir de cette mise à jour, des nouveaux scénarios pour l’histoire de la diffusion des langues, et par voie de conséquence de celle des populations négroafricaines seront proposés. LCC participe à ce projet en mettant à disposition les données sur les langues gabonaises mais aussi en apportant son soutien à l’inventaire général et à la collecte des informations permettant de constituer la base de données devant servir à la révision de la classification.

BILANDA

Le projet « Biodiversité et langue en danger » est financé par Total-Gabon. Il a pour objet d’identifier les langues du Gabon qui sont menacées de disparition à très court terme, d’en présenter une description dans les meilleurs délais et de les enregistrer sur différents supports pour en garder des traces au cas où elles venaient à disparaître. Les membres de DDL sont co-initiateurs du projet au même titre que ceux du laboratoire DDL (UMR 5596, Lyon, CNRS).

SOROSORO

C’est un programme hébergé par la Fondation Chirac qui a pour objet de sauver les langues en danger à l’échelle du monde. BILANDA s’articule dont naturellement avec SOROSORO d’autant plus que le Gabon est, en Afrique, le premier pays qui a été choisi pour expérimenter et mettre en œuvre la stratégie de sauvegarde des langues en danger définie par les experts de SOROSORO. Les membres de DDL ont contribué à titre personnel à la réalisation de films sur le mpongwè, le bènga, le punu, l’akèlè qui sont en ligne sur le site de la Fondation  Chirac Il s’agit maintenant de situer cette collaboration dans le cadre d’un partenariat avec LCC.

ENCYCLOPEDIE CULTURELLE DU MONDE VIVANT (ECMV)

Ce projet a pour objectif de collecter systématiquement les données relatives aux savoirs ethnobiologiques des populations gabonaises. LCC en est le principal concepteur et réalisateur ; DDL est son partenaire et a contribué à l’acquisition du matériel nécessaire à sa mise en œuvre. C’est également dans ce laboratoire que sont réalisées les bases de données multimédia qui sont diffusés sur la toile.

ALGAB

L’atlas Linguistique du Gabon est un ancien projet qui est réalisé à Lyon depuis près d’une vingtaine d’années et qui a pour objectifs de décrire toutes langues du Gabon. Ce vaste chantier met à contribution la plupart des linguistes travaillant sur les langues du Gabon. Des membres de LCC y ont participé à divers titres pendant de nombreuses années, il convient maintenant de normaliser le cadre de collaboration avec LCC.

BDML

La réalisation d’une base de données multimedia en ligne est rendue possible grâce à l’existence de données multiformes (noms des animaux en langues locales, photos, noms scientifiques, noms français, descriptions des organismes, description des ethnies, etc.). Ce travail est complètement réalisé pour les noms des poissons ; il est en cours pour les noms des mammifères et des oiseaux.

FACADE

Ce projet, Français d’Afrique Centrale, Dénominations Ethnobiologiques qui est dans sa phase initiale, a pour objectifs de réaliser un catalogue de correspondances des noms français des animaux et des plantes du bassin du Congo. En effet, il est facile de constater qu’un même organisme est désigné par des termes français différents, en fonction des pays. Ainsi, par exemple, la plante Pachylobus edulis est appelée, atanga au Gabon, safou au Congo, prune au Cameroun (en sachant que cela n’a rien à voir avec ce qu’on appelle « prune » en français ». Un tel travail présente l’intérêt de définir un code, à défaut de créer un langage commun, qui permettra d’éviter d’éventuelles confusions.


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